chronique #109 : time bomb

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En ce samedi précédant la rentrée, le lycée devrait être vide. Pourtant, six ados y sont : Diana, la fille du sénateur, qui veut s'occuper de l'annuaire des élèves ; Rachid, qui cherche à se fabriquer une nouvelle carte de lycéen qui ne le stigmatiserait pas ; Z, parce qu'il est à la rue suite au décès de sa mère quelques semaines auparavant ; Tad, qui entend remettre à leur place ses coéquipiers de l'équipe de foot ; Cassandra, victime de bullying et bien déterminée à faire bouger les choses. Chacun a une bonne raison d'être là ; chacun a quelque chose à cacher. Soudain, deux bombes explosent, et les ados se retrouvent confinés dans le lycée. Chacun jauge l'autre, se méfie. Les peurs et les vieux démons redoublent lorsque les lycéens comprennent que le poseur de bombes est parmi eux, et qu'une troisième bombe menace d'exploser. Aussitôt, les soupçons se tournent vers Rachid, parce qu'il est musulman. Mais le véritable poseur de bombes, bien sûr, a un tout autre motif pour agir...


Un roman trop prévisible, et trop court pour la quantité
de thèmes et de sujets dont il est question.

 Sorti le 28 août 2019, Joëlle Charbonneau, Milan, 288 pages.

 J'ai reçu ce livre en Service Presse par la maison d'édition.

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Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce livre est une déception. Lorsque j'ai lu le résumé, j'attendais que l'auteur traite le sujet des armes à feux et des attentats dans les écoles aux USA. Cependant, j’ai trouvé que ce livre était extrêmement prévisible et trop stéréotypé pour avoir réellement quelque chose à ajouter à l'actualité. Aucun des personnages n’a vraiment de profondeur au-delà de leurs stéréotypes. Pourtant l'autrice a inclu un ensemble diversifié de caractères - mais ils auraient dû être développés au-delà des stéréotypes sociaux et des secrets prévisibles sur lesquels ils reposaient. J'ai l'impression que ce livre a essayé d'introduire trop de problèmes sociaux et n'en a pas vraiment parlé en détail. J'aurais préféré que le livre se concentre sur 1 ou 2 et en ait réellement discuté en profondeur, plutôt que d’en aborder plusieurs et de ne rien apporter au débat plus large. Ce livre était aussi trop prévisible pour moi. J'ai qui était le poseur de bombe dès le début. Forcément, ça gâche un peu la lecture. Globalement, c'est une lecture qui aurait pu être dix fois mieux, elle abordait un sujet important mais ne l'a pas traité en profondeur, ne restant qu'à la surface. 




Ellydesmots

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